Chef monteur depuis 2007, je navigue avec passion entre documentaires exigeants et projets de fiction (longs et courts).
Lorsqu’une scène est seulement couverte par deux plans, on peut choisir l’un ou l’autre, ou encore une combinaison des deux. Il existe donc au moins quatre manières d’utiliser ces deux plans : A ; B ; A+B ; B+A.
Depuis 2007 j’interviens également en tant que Chargé de cours au BTS audiovisuel du Lycée Pierre Corneille à Rouen, plusieurs fois par an, dans le cadre de leur formation sur le logiciel AFTER EFFECTS (Trucage simple et Habillage TV).
Depuis 2011, j’enseigne le montage à l’université Paris VIII, une des rares universités à proposer à ces étudiants en cinéma une vraie formation technique avec des professionnels actifs. Cela se passe sous la forme d’ateliers intensifs d’une semaine (autour des logiciels AVID MEDIACOMPOSER et anciennement FCP 7)
Un réalisateur tourne parfois 25 plans pour une scène de longueur moyenne – le nombre de combinaison devient vite astronomique. Une équation permet de formaliser ces probabilités : C= (e xn !)-l
Après une formation technique et culturelle au BTS audiovisuel du Lycée P. Corneille, j’ai poursuivi l’exploration de l’histoire du cinéma et ma compréhension du langage cinématographique à l’Université de la Sorbonne nouvelle. Et c’est notamment, grâce aux cours passionnants de Francois Niney, que j’ai commencé à m’intéresser à l’approche documentaire.
Ensuite, au – heureux – hasard d’une rencontre, Jean-Michel Carré et sa société de production Les Films du Grain de Sable m’ont donné ma chance, en tant qu’assistant-monteur sur deux documentaires importants : une coproduction internationale avec France 2, Le système Poutine, et un autre documentaire pour Canal +, J’ai mal au travail.
Notamment Davy Chou, avec qui je travaille depuis nos débuts en 2007. Une vraie relation de confiance et d’échange qui a aboutit récemment à son 1er long métrage Diamond Island, sortie en salles en décembre 2016.
Une scène composée de seulement 25 plans pourra donc être montée d’environ 39 999 999 999 999 999 999 999 999 maniéres différentes. --Walter Munch--